Pour éviter la « Hchouma », le déshonneur, la famille de la victime et la famille du violeur se sont entendues sur un mariage pour que l’affaire ne s’ébruite pas. La jeune fille a subi dès lors des maltraitances de sa belle-famille et de son époux.
Elle n’a pu trouver aucun soutien auprès de sa propre famille, ni auprès des autorités puisqu’au Maroc, la loi permet à un violeur d’être exempté de toutes sanctions s’il se marie avec sa victime.
Cet article du code pénal marocain fait d’ailleurs l’objet de revendications des ligues féministes depuis un certain moment. Elles se mobilisent pour faire abolir cet article, qui selon elles, est « une tricherie pour échapper aux sanctions ».
Cette histoire n’est malheureusement pas un cas isolé et touche d’autres pays. En décembre dernier, par exemple, une femme afghane s’est trouvée contrainte de se marier à son violeur pour éviter la prison.
Afriquinfos