"Ils n'ont pas le statut de réfugié, c'est pourquoi ils peuvent être expulsés. Nous travaillons selon la décision du gouvernement", a déclaré à Xinhua dimanche Sabin Hadad, porte-parole de l'Autorité de la population et de l'immigration d'Israël (PMA).
En janvier, les autorités israéliennes avaient informé les Sud- Soudanais qu'ils doivent quitter Israël avant le 31 mars, et chacun d'entre eux recevra une assistance financière de 1.000 euros et un billet d'avion.
Samedi, plusieurs centaines de ressortissants sud-soudanais ont manifesté à Tel Aviv pour protester contre la décision d'expulsion du gouvernement israélien.
Les autorités israéliennes estiment que l'indépendance du Soudan du Sud permet un retour sécurisé des ressortissants sud- soudanais.
Selon PMA, 30.000 Africains vivent actuellement dans l'Etat hébreu. 3.000 d'entre eux sont Sud-Soudanais, alors que d'autres sont venus d'Erythrée, Ethiopie, Nigeria et de Côte d'Ivoire. Beaucoup d'immigrés africains y entrent par la frontière poreuse avec l'Egypte.
Jeudi soir, les soldats israéliens ont ouvert le feu sur un groupe de clandestins, tuant une personne.
En décembre dernier, le gouvernement israélien a approuvé un plan de 168 millions de dollars pour faire face aux clandestins, dont le nombre a atteint en 2011 le niveau record.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devrait visiter l'Afrique pour discuter du rapatriement des clandestins.