Intégration en Afrique centrale/Le Document de stratégie 2019-2025 désormais connu du grand public

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Yaoundé (© 2019 Afriquinfos)-Ce lundi 16 septembre, s’est ouvert à Yaoundé, au Cameroun, l’atelier de restitution du Document de stratégie d’intégration régionale (DSRI) de l’Afrique centrale, pour la période 2019-2025. « C’est avec beaucoup d’espoir, d’intérêt et d’attention que nos pays et nos communautés accueillent le nouveau Document de stratégie d’intégration régionale de l’Afrique centrale, pour la période 2019-2025, dans le but d’accélérer l’intégration en Afrique centrale », a déclaré Alamine Ousmane Mey, le ministre de l’Économie, de la planification et de l’administration du territoire, également gouverneur de la Banque africaine de développement pour le Cameroun, saluant la publication du nouveau DSIR-AC 2019-2025.

« Au niveau continental, les objectifs et piliers du DSIR-AC sont en adéquation avec ceux de l’Union africaine en matière d’intégration. Au niveau régional, il prend en compte la vision stratégique à l’horizon 2025 de la CEEAC et le programme économique régional 2017-2021 de la CEMAC » a ajouté le ministre.

Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de la région Afrique centrale à la Banque africaine de développement, Ousmane Doré, a indiqué que le nouveau DSIR-AC 2019-2025 qui couvre sept pays : Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo et Tchad, répond aux priorités des communautés économiques régionales et de leurs pays membres.

 « Cette stratégie d’appui à l’intégration régionale tient compte du contexte socio-économique actuel de la région, de ses défis et faiblesses, mais aussi, de ses forces et opportunités. Il propose de tirer parti des avantages comparatifs de la région, notamment de ses abondantes ressources forestières et minières, de ses diverses zones écologiques et sa situation géographique stratégique » a souligné Ousmane Doré.

« Une intégration régionale effective en Afrique centrale permettra, en outre, de stimuler l’essor des marchés nationaux, d’accroître les flux commerciaux et d’investissement, d’atténuer les carences institutionnelles et d’infrastructures, et d’impulser une transformation structurelle en vue d’un développement plus équitable et durable, qui contribuera à réduire les facteurs de fragilité » a-t-il poursuivi.

« Ce nouveau document d’assistance régionale de la Banque pour l’Afrique centrale a été conçu en étroite concertation avec la CEMAC, la CEEAC, les gouvernements de la région, le secteur privé et les partenaires au développement. Doté d’un programme indicatif de près de 30 opérations régionales pour un montant global de 4,4 milliards de dollars américains, sa mise en œuvre nécessitera un partenariat renforcé » a précisé Solomane Kone, responsable-pays de la Banque au Cameroun.

Ont pris part à cette réunion les ministres gouverneurs du Tchad et de la République centrafricaine, les membres de de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), secrétaire général de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC),

Les échanges tenus lors de la rencontre ont mis en exergue la nécessité, pour les différentes parties prenantes, de s’approprier le contenu du Document adopté le 28 mars 2019 par les Conseils d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement, pour une opérationnalisation et une accélération de l’agenda de l’intégration régionale en Afrique centrale, en particulier celui de la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Innocente Nice