Le GPS est un précieux allié pour la police. Dimanche 1er juin, il a permis à la police judiciaire d’Azemmour, à proximité d’El Jadida, au sud-ouest de Casablanca, d’arrêter une femme et son amant pris en flagrant délit d’adultère. C’est grâce à l’époux de cette femme que l’arrestation a été possible. Il est allé voir la police et a fait une déposition affirmant que le véhicule de son épouse se trouvait à proximité du domicile de son amant. Muni d’un GPS, celui-ci a pu être localisé.
Accompagnée du plaignant, la police s’est alors rendue sur les lieux du délit. Ils y découvrent la femme et sa fille endormies. L’épouse affirme avoir passé la nuit chez une amie, suite à un différend avec son mari. Il n’y a aucune trace d’un éventuel amant, mais la police décide de mettre le domicile sous surveillance. C’est ainsi qu’ils ont pu le voir entrer par le sous-sol de l’immeuble et arrêter le couple adultère. Ils ont été amenés au commissariat et sont poursuivis pour adultère.
Il s’agit d’un délit au Maroc, qui est puni par la loi. Il ne peut être constaté qu’en cas de perquisition par la police, qui établit alors la preuve avec les corps nus ou, par un aveu judiciaire ou écrit. Selon la loi, « sont punies de l’emprisonnement d’un mois à un an, toutes personnes de sexe différent n’étant pas unies par les liens du mariage, qui ont entre elles des relations sexuelles ». Il existe deux cas. Le délit de zina concerne des personnes non mariées ayant des relations sexuelles. Elles risquent alors un mois à un an de prison et peuvent être dénoncées par des personnes concernées ou des lettres anonymes avisant le procureur du Roi. Le second cas, jugé comme plus grave, concerne des personnes mariées ayant des relations sexuelles hors mariage : c’est l’adultère. Dans ce cas, les amants risquent jusqu’à deux ans de prison. Les poursuites doivent être engagées par le conjoint offensé ou le ministère public si la relation est de notoriété publique ou l’un des conjoints hors du territoire.