Début mai, une mère et une fille vivant en collocation avec un marocain ont porté plainte contre ce quadragénaire pour « actes méchants ». Elles accusaient en effet l’homme de nuisances sonores et hygiéniques. Selon les deux femmes, le marocain allumait trois radios simultanément, laissait le four allumé en permanence et menaçait de couper les mains de celui qui s’avisait à l’éteindre. En outre, elles affirment qu’il recouvrait le sol d’ordures. Elles auraient ainsi vécu un véritable calvaire, depuis 2011, le pire s’étant produit au printemps 2013. La jeune fille, étudiante, a déclaré avoir raté des examens et sombré dans l’alcool, du fait de cette situation. Elle a aussi décrit un état de détresse psychologique chez son jeune frère de 7 ans, qui en venait à s’uriner dessus, terrifié devant les menaces de leur colocataire.
L’accusé marocain a toujours nié ces accusations, en retournant certaines contre ses colocataires. Selon lui, les deux femmes l’auraient provoqué, crachant dans sa nourriture, exposant leurs culottes dans la salle de bain ou se baladant à moitié nues alors qu’elles savaient que l’homme était musulman pratiquant. Concernant le four, le quadragénaire a seulement déclaré être cuisinier, donc pratiquer des cuissons de longue durée.
La cohabitation a donc été difficile pour tout le monde. C’est finalement un tribunal suisse qui a tranché. Contrairement aux réquisitions du Parquet (2700 francs avec sursis), le marocain a été acquitté. L’accusation ne disposait d’aucune preuve contre lui, étant donné qu’il n’y avait aucun témoin direct et que les voisins n’avaient pas entendu de radio allumée à fond.