Combattre le mal à la racine. Tel est l’objectif de l’opération navale Navfor Med. Et pour y arriver, les bâtiments français, italiens, espagnols, britanniques et allemands seront mis à contribution afin de démanteler les réseaux des passeurs. En plus de cela, des radars, des vols de surveillance et des satellites seront également mis en oeuvre. Des pays comme la Pologne et la Slovénie ont aussi donné leur accord pour les opérations aériennes.
Si tous les moyens sont réunis (Ce qui l’est d’ailleurs, l’UE n’entend qu’une résolution des Nations unies pour donner une couche juridique à l’opération), la ruée vers les côtes européennes par les embarcations de fortune connaîtra un coup d’arrêt.
Mais pour l’heure, certains détails doivent être réglés. Les Européens redoutent la position de la Russie qui pourrait donner du fil à retordre pour Navfor Med. Toutefois, certains sont optimistes. A les en croire, Kremlin pourrait donner son feu vert à condition que la résolution des Nations unies n’ordonne pas la destruction des navires.
Mis à part ces détails, d’autres pourraient être des grains de sable pour la machine Navfor Med. L’UE exclue toute intervention terrestre et exige une résolution avant le déclenchement de l’opération. A cela s’ajoute une préoccupation de taille, la terre d’accueil des migrants qui seront sauvés en mer.
Anani Galley