Les signataires de cette déclaration commune ont tenu à exprimer "leur profonde préoccupation face aux scènes de violence dont les rues et quartiers de la capitale sont régulièrement le théâtre". Les forces de l'ordre ont été appelées elles aussi à la retenue afin "d'éviter toute forme de violence, notamment, à l'occasion des manifestations organisées par les partis politiques".
A cette occasion, les partis politiques "exhortent les autorités judiciaires à saisir et à traiter avec équité tous les cas de violation des droits humains". Dans leur conclusion, les deux camps se sont engagés "à régler nos différends uniquement par les moyens pacifiques, ce dans l'intérêt de toutes les populations guinéennes sans distinction". Cette déclaration vient quelque peu dissiper les craintes des observateurs qui ne cachaient pas leur préoccupation de voir se répéter le scénario de la dernière marche, qui s'est déroulée le 18 avril. Marche lors de laquelle, de violents heurts avaient été enregistrés entre manifestants et forces de l'ordre.
Selon le bilan officiel donné par le gouvernement, les affrontements ont fait 15 blessés dont 4 par balles, tandis que l'opposition parle d'une trentaine de blessés dans ses rangs.
