Dans un message, M. Embalo tire la sonnette d'alarme et demande aux autorités bissau-guinéennes de prévenir ce désastre et d'approvisionner les agriculteurs en semences et en denrées de première nécessité pour leur assurer au moins la subsistance jusqu'aux prochaines récoltes.
Selon lui, la campagne de commercialisation agricole s'est mal déroulée cette année en raison du coup d'état et de la faible production des anacardiers du fait des aléas climatiques.
A ces facteurs vient s'ajouter l'écoulement de la noix de cajou (principal produit agricole de rente du pays) par la voie terrestre vers le Sénégal et la Gambie.
Ainsi, a-t-il indiqué, la Guinée-Bissau n'a réussi à exporter vers l'Inde que 10.000 tonnes de noix de cajou brut, contre 60.000 l'année dernière et elle parviendra à peine à exporter 100.000 tonnes de noix de cajou brut cette année.
La noix de cajou, en tant que premier produit de rente de Bissau, nourrit plus de 250.000 familles et rapporte plus de 60. 000 dollars au Trésor public.
La Guinée-Bissau a produit l'an passé 170.000 tonnes de noix de cajou.
