Au sortir de l'audience, Koumba Yala Kobdé Nhanca, qui dirigeait la délégation, a affirmé à la presse que « les élections présidentielles du 18 mars ont été entachées de fraudes massives et qu'elles doivent être annulées coûte que coûte ». Selon lui, la Commission nationale électorale n'a toujours pas encore répondu aux réclamations déposées la semaine dernière par le collectif.
« Au cas échéant, nous allons déposer un recours devant la Cour suprême», a-t-il affirmé.
Quant au doyen du corps diplomatique, il a affirmé avoir exhorté le collectif des cinq candidats frondeurs à tout faire pour préserver la paix et la stabilité dans le pays.
Koumba Yala, qui s'est classé deuxième du scrutin présidentiel avec 23,26% des suffrages, a affirmé qu'il ne disputera le second tour qui doit l'opposer à l'ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior, tant que la CNE n'aura pas fait la lumière sur les réclamations de fraudes massives déposées par le collectif des cinq candidats.