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M. Duncan, par ailleurs président du comité de médiation de la CEDEAO, a rappelé à l'issue d'une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et le président intérimaire de Guinée Bissau Reimundo Pereira les points essentiels du récent sommet des chefs d'Etat de l'organisation sous-régionale.
"Les conditions exigées se rapportaient à la libération des prisonniers, à l'organisation de la transition pour le futur de la Guinée Bissau", a noté M. Duncan.
"Nous avons pu obtenir la libération du président Reimundo Pereira et du Premier ministre Carlos Gomez Junior. L'action de la CEDEAO vise à permettre de sécuriser leur vie", a-t-il précisé.
Daniel Kablan Duncan a par ailleurs fait état d'un conclave des chefs d'Etat de la CEDEAO qui se tiendra le 3 mai à Dakar au Sénégal.
"A l'issue de cette réunion, nous aurons d'amples informations sur l'issue du processus", a-t-il expliqué.
Les crises au Mali et en Guinée-Bissau préoccupent la CEDEAO qui a pris des décisions "fermes" lors d'un sommet extraordinaire jeudi à Abidjan.
Les chefs d'Etat ouest-africains ont donné 72 heures à la junte au pouvoir en Guinée-Bissau pour se plier à leurs décisions en vue d'un retour à l'ordre constitutionnel, faute de quoi seront imposées des sanctions diplomatiques et économiques à ce pays.
La CEDEAO avait demandé "la restauration immédiate de l'ordre constitutionnel pour permettre la finalisation du processus électoral" et requis une transition de 12 mois devant aboutir à la tenue de nouvelles élections.
Le président intérimaire de Guinée-Bissau et le Premier ministre dont la libération a pu être possible sur pressions de l'organisation sous-régionale sont arrivés depuis vendredi en Côte d'Ivoire à la demande du chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO.