"Contrairement aux engagements pris par le commandement militaire selon lesquels les chefs militaires vont respecter la Constitution, les autorités civiles, notamment, les membres du gouvernement sont l'objet de persécution depuis le 12 avril", indique le communiqué.
Selon des sources bien informées, le général Fodé Cassama aurait refusé de s'associer à ce coup d'Etat dont les principaux auteurs seraient des balantes, de la même ethnie que le général Antonio Injai, chef d'état-major des armées.
Par ailleurs, des sources proches du PAIGC ont fait savoir que le lieu de détention de l'ancien Premier ministre Carlos Gomes Junior et du président par intérim Raimundo Pereira est toujours tenu secret.