Selon l'accord, "après la remise du pouvoir aux civils sanctionné par l'investiture du pouvoir civil institué, notamment le président de la transition, le Premier ministre de la transition, le gouvernement de la transition, le commandement militaire retournera dans les casernes en vertu de la soumission au pouvoir civil", a fait savoir Artur Sanha, l'un des dirigeants du Parti de la rénovation sociale (PRS) de Kumba Yala.
L'accord prévoit la création d'un Conseil National de Transition comme organe législatif pour gérer le processus de transition démocratique et fixer la période de transition à deux ans.
La transition se terminera avec la réalisation simultanée des élections présidentielles et législatives, indique l'accord.
M. Sanha a précisé que le commandement militaire a ordonné la dissolution du Parlement, la destitution du président et la dissolution du gouvernement.
"Les parties s'engagent à procéder à la réforme de l'Etat, des secteurs de sécurité et de défense et à lutter contre le narcotrafic et le crime organisé ", indique l'accord.
"Les parties s'accordent pour adopter la Charte de transition démocratique comme instrument qui régit la création, le fonctionnement et le contrôle des organes du pouvoir politique institué", ajoute l'accord.
Le PAIGC n'a pas pris part aux négociations. L'ancien parti au pouvoir avait déclaré qu'il n'accepterait pas un accord anticonstitutionnel et anti-démocratique, quelle que soit sa nature".
Carlos Vamain, leader du Forum Civique bissau-guinéen, a affirmé que cet accord est anticonstitutionnel et qu'il ne le signera pas.
Le Mouvement Démocratique bissau-guinéen n'a pas non plus signé l'accord, tout comme le Front Démocratique et Social et l'Union pour le Changement.