Il s'agit d'une initiative du facilitateur international Saïd Djinnit, qui ne s'avouerait pas vaincu dans sa mission, malgré les difficultés rencontrées jusque là par le diplomate, pour assoir autour d'une même table les acteurs politiques guinéens. Il faut souligner par ailleurs que l'annonce de cette réunion a été saluée par Paris.
Dans un communiqué publié ce vendredi, Paris a appelé les acteurs politiques "à faire de responsabilité et à s'engager dans un dialogue de fond, sans arrières pensées, dans l'intérêt supérieur du pays, de la stabilité et de son développement".
Selon le ministère des Affaires étrangères français Laurent Fabius, ce dialogue doit permettre à la "participation de tous aux élections législatives que la France appelle de ses vœux, afin de sortir de l'impasse politique".
Pour sa part, le gouvernement guinéen a indiqué dans un communiqué que le décret relatif au lancement de la campagne électorale, pris par le président, en prélude du scrutin du 30 juin 2013, n'affecte en rien "la poursuite des discussions portant sur toutes les questions relatives au processus électoral".
