S'adressant aux journalistes à Nairobi, le secrétaire général de Kenya National Union of Teachers Wilson Sossion a déclaré que le syndicat a différé l'émission d'un avis de grève en attendant l'issue de la réunion, qui se tiendra mercredi.
« Les discussions seront axées sur la promotion des enseignants du secteur public qui ont acquis de nouvelles qualifications », a déclaré M. Sossion.
L'année dernière, le syndicat des enseignants avait donné un ultimatum au gouvernement pour la mise en oeuvre inconditionnelle de tous les enseignants promus avant le 31 décembre 2013.
La menace de grève est venue dans la même semaine où des milliers d'élèves vont commencer le premier trimestre de 2014.
« Tous les enseignants sont priés de se présenter au travail comme l'union est en discussions avec le gouvernement », a déclaré M. Sossion aux journalistes à Nairobi.
Le secrétaire général a déclaré qu'il y a plus de 53 000 enseignants qui attendent la promotion. « Actuellement, ils ne reç oivent pas des salaires élevés, qui leurs sont dues », a-t-il dit.
La mise en oeuvre des promotions coûtera au Trésor public environ 46 millions de dollars pour l'exercice en cours, a dit un responsable du syndicat.
« Cependant, le gouvernement a seulement débloqué 6,9 millions de dollars pour l'exercice», a-t-il dit. M. Nzili a dé claré que depuis 2003, le nombre d'élèves inscrits dans les écoles publiques a doublé mais le gouvernement a maintenu le même nombre d'enseignants.
« Si cette situation n'est pas remédiée, la qualité de l'é ducation continuera à baisser », a-t-il conclu.
