Le gouvernement bissau-guinéen nie toute implication du président et du Premier ministre dans le trafic de drogue

Afriquinfos Editeur
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Ces accusations sont des "mensonges destinées à jeter la Guinée-Bissau dans la tourmente", a déclaré le ministre, réagissant devant la presse, aux informations en ce sens publiées par la presse internationale, après l'arrestation par la police américaine, au large du Cap-Vert, de cinq Bissau-guinéens, dont l' ancien chef d'état-major de la marine, considéré comme un baron de la drogue.

Selon la presse, ces accusations ont été faites au cours de l'enquête ouverte aux Etats-Unis où les présumés trafiquants ont été conduits, par une des personnes arrêtées au cours de cette opération. Le porte-parole du gouvernement a assuré que le président et le Premier ministre de transition "ne sauraient utiliser le pays comme un dépôt de drogue".

A propos de l'utilisation de la trésorerie résultant du trafic de drogue pour payer les salaires dans le secteur public en Guinée-Bissau, Fernando Vaz demande à ceux qui véhiculent de telles informations de se renseigner auprès de la Banque centrale des Etats de l'Afrique et du Fonds monétaire international, les institutions qui garantissent le salaire des agents de l'administration publique, depuis le coup d'Etat militaire d 12 avril 2012.

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A Praia, au Cap-Vert, le représentant du secrétaire général des Nations Unies en Guinée-Bissau a assuré mercredi que l'arrestation de Bubo Na Tchuto, pour trafic de drogue, n'affectera pas le processus politique en cours en Guinée-Bissau et avait émis des doutes quant à l'implication du président et du Premier ministre bissau-guinéen dans cette affaire de drogue. Par ailleurs, pour n'avoir pas informé à temps le gouvernement sur l'arrestation de l'ancien chef d'état-major de la marine, le directeur général de la sureté et des renseignements généraux, le colonel Serifo Mané, a été limogé ce jeudi.