The Good Lie : Reese Witherspoon tend la main aux Lost Boys

Afriquinfos Editeur
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C’est une histoire incroyable et tragique, d’une grande violence et non moins de beauté. C’est surtout une histoire vraie, celle d’hommes et de femmes forcés de fuir la guerre dévastatrice au Soudan, abandonnant tout derrière eux, famille, passé, projets, pour aller vivre dans une Amérique lointaine et inconnue.

La production, réalisée par Philippe Falardeau et écrite par Margaret Nagle, met en scène une fiction qui raconte la réalité. Elle le fait d’autant mieux qu’elle a pour cela recruté pour interpréter certains personnages, non pas des acteurs, mais des individus issus de cette histoire, des réfugiés ou enfants de réfugiés qui ont eux-mêmes connu la douleur du départ.

C’est le cas deThon Kuelth, 13 ans, et de son père Dhan, « Lost Boys » comme on les appelle, dénichés dans la communauté soudanaise de Des Moines, Iowa. Aux côtés de Reese Witherspoon, la pétillante actrice américaine de renommée mondiale, ils retracent un récit qui, pour beaucoup, à commencer par Dhan lui-même, est une blessure encore vive.

Si une grande partie du film a été tourné à Atlanta, plusieurs scènes ont nécessité le déplacement en Afrique, et notamment au Kenya dans le camp Kakuma, apportant au film authenticité et caractère.

On aura aussi l’occasion d’y voir Arnold Oceng, Anglais d’origine ougandaise aux performances saluées par les critiques du monde entier.