Coup de chance? Bonne stratégie de riposte? Le président gambien aéchappé à une tentative de coup d'Etat.Yahya Jammeh, n’était pas présent en Gambie ce mardi lorsque son palais a été attaqué. Mais ses hommes on su contenir la situation.
Après que les malfrats soient repoussés, la radio nationale a été coupée pendant quelques heures, des patrouilles militaires déployées et la circulation interrompue sur le pont Denton, qui relie la capitale au continent.
Du coté du bac de Farafégné, zone frontalière avec le Sénégal, le trafic ne subit pas les conséquences de la situation qui prévalait dans la capitale gambienne.
Dans un communiqué publié en fin de journée, les autorités gambiennes ont affirmé que la situation était revenue à la normale.Le Secrétaire général du gouvernement et Directeur de la Fonction publique Kalilou Bayo a déclaré que « contrairement aux rumeurs qui circulent, la paix et le calme continuent de régner en Gambie».
Il a ainsi invité les Gambiens et les entreprises à reprendre leurs activités. Bien que les banques et autres bureaux soient restés fermés,
les activités publiques ont repris dans certains centres urbains de Banjul.
Le président gambien Yahya Jammeh a depuis la France fait une déclaration affirmant que quatre des insurgés ont été tués par ses hommes affirmant que les mutins étaient partis du Sénégal voisin.
L'ancien Commandant du palais présidentiel le lieutenant-colonel Lamin Sanneh aurait également été tué dans les affrontements. À l'heure actuelle, seuls les soldats en uniforme sont autorisés à entrer dans la ville de Banjul.
Le président El Hadji Dr Yahay Abdul Azziz Jammeh est au pouvoir depuis le 22 juillet 1994 après un coup d'État contre Dawda Jawara, père de l’indépendance du pays.
Elu pour la première fois en 1996, il a subi depuis plusieurs tentatives de renversement. A plusieurs reprises, des organisations de défense des droits de l’homme ont alerté la communauté internationale sur "la détérioration de la situation des droits humains" en Gambie.
P. Amah