Gambie : Les forces de sécurité manifestent leur soutien au Président après le coup d’Etat manqué

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“Vive le président!”, “Pas de recul, pas de reddition!”, “Loyauté au président Jammeh”, ce sont entre autres les inscriptions qu’on pouvait lire sur les différentes pancartes que  brandissaient  les manifestants. Par cette sortie, les forces de l’ordre ont tenu à exprimer leur opposition à l'attaque menée mardi dernier contre le palais présidentiel  et promis leur soutien inconditionnel au dirigeant gambien.

S'exprimant devant des milliers d'agents des forces de sécurité qui s'étaient regroupés à la Place du 22 juillet de Banjul, le chef d'état-major de l'armée, le général Ousmane Badji a magnifié la solidarité au sein des forces armées, indiquant qu'elle avait permis de repousser l'assaut des rebelles. Selon lui, les soldats gambiens sans exception sont derrière le président Jammeh et c'est ce sentiment de loyauté inconditionnelle qui prévaut au sein de toutes les agences de sécurité, avec l'engagement solennel de défendre le pays contre toute autre agression par des forces extérieures. Par ailleurs, Ousmane Badji a averti que bien que les soldats ont été formés pour faire preuve de magnanimité, ils sont également capables de se dresser contre vents et marées pour sauver le pays et son président.

La vice-présidente Isatou Njie-Saidy qui assurait l'intérim du président Jammeh a livré le message de ce dernier aux marcheurs. Selon elle, Yaya Jammeh, en sa qualité de commandant en chef, est prêt à les conduire au combat si la guerre se présente.

Décrivant l'armée gambienne comme une institution éternellement sur ses gardes et à laquelle elle a rendu un vibrant hommage pour sa fidélité sans faille au gouvernement actuel, la vice-présidente a indiqué que le professionnalisme de son armée dépasse le statut de petit pays attribué à la Gambie.

Le 30 décembre 2014, des assaillants ont attaqué le Palais présidentiel gambien mais ont été vivement repoussés par les soldats du palais. L'attaque s'est soldée par la mort de quatre assaillants et l'arrestation de quatre autres. Quatre individus soupçonnés d'avoir trempé dans le putsch manqué auraient réussi à s'enfuir.

Mercredi dernier, l’ONU a vivement condamné cet acte et appelé au respect des droits humains.

                                           L. Agbenou