Le président français a répété que la France n'a pas vocation à rester au Mali. "De la même manière que nous sommes montés en charge rapidement, nous reviendrons vers les bases de départ", a-t- il affirmé.
M. Hollande a indiqué que c'est maintenant aux Africains d'aider ce pays à "retrouver son intégrité territoriale", en particulier dans le nord du pays, toujours contrôlé par les " groupes terroristes".
Selon le ministère français de la Défense, la reprise de la ville de Tombouctou (nord du Mali) est "entamée" par les armées française et malienne. Le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard, a confirmé par ailleurs la reprise aux islamistes de la ville de Gao, où sont stationnées "des unités maliennes, nigériennes et tchadiennes qui contrôlent la ville".
"Nous allons libérer Tombouctou avec les Maliens, très prochainement", a, en outre, confirmé le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, lundi matin. L'opération "Serval" a été lancée au Mali, le 11 janvier dernier, par l'armée française afin d'arrêter la progression des groupes djihadistes vers le sud de ce pays ouest-africain, dont ils occupent la partie nord depuis fin juin.