En mars 2012, 228 kg de résine de cannabis avaient été saisis près de Montpellier, 279 kg du même produit et 7 kg d'héroïne découverts à Angoulême. Les enquêteurs avaient alors réunis de précieuses informations (documents, argent liquide, téléphones mobiles et puces, etc.) qui avaient permis l’arrestation de Mohamed Ahmadouche, un marocain de 50 ans vivant en Hollande. Avec les frères Belghiti-Alaoui, d'Angoulême, il est soupçonné d’être un des dirigeants du trafic de drogue qui venait d’être démantelé.
Depuis le 8 mars 2012, il était placé en détention provisoire à la prison de Pau. En attendant l’achèvement de son dossier et sa mise en examen, sa détention devait être prolongée de 4 mois. Cependant, une erreur humaine vient de le remettre en liberté. Le juge des libertés et de la détention bordelaise a signé lui-même la prolongation de cette incarcération. Or, le Code de procédure pénale veut qu’il saisisse d’abord la chambre d’instruction.
La juge d’instruction a constaté l’irrégularité de la procédure, ce qui l’a obligée à signer une ordonnance de remise en liberté. La cour d’appel vient de confirmer cette décision, plaçant le trafiquant sous contrôle judiciaire. Ceci lui permet de se rendre dans les départements de la Gironde et de l’Hérault pour consulter ses avocats. Il comparaitra donc libre, devant les tribunaux, à la fin de l’année.