M. Fries a tenu ces propos lors d'une conférence à Casablanca intitulée "Maroc-France: les nouvelles autoroutes de croissance", organisée par le groupe bancaire marocain Attijariwafa bank, en partenariat avec la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc.
Le diplomate français a précisé que Paris plaçait ainsi beaucoup d'espoir dans le prochain appel d'offres lancé sur la deuxième tranche de la centrale solaire de Ouarzazate (528 km au sud de Rabat). L'Agence française de développement (AFD) avait déjà accordé au Maroc un prêt de 100 millions d'euros pour la 1ère phase du projet de centrale de Ouarzazate.
La France est le 1er partenaire économique et commercial du Maroc, avec un volume total des échanges de 8 milliards d'euros.
Pour M. Fries, "il y'a un potentiel de développement très important dans les partenariats économiques entre le Maroc et la France". Outre celui des énergies renouvelables, la France doit mieux se positionner sur de nouveaux secteurs stratégiques pour le développement du Maroc, dont le développement des villes, recouvrant notamment le transport urbain et les éco-cités et les villes vertes.
L'agro-alimentaire est un autre domaine prometteur dans la coopération bilatérale, comme en témoignent les investissements récents de Sofiproteol dans Lesieur Cristal et Danone dans la Centrale Laitière, a-t-il ajouté.
