"En aucun cas, la France n'interviendra elle-même au Mali", a déclaré le président français, ajoutant que l'occupation du nord du Mali par des groupes terroristes" était "suffisamment grave pour que la France puisse aider les Africains à s'organiser face à cette menace".
M. Hollande a affirmé qu'il faisait tout pour que les ravisseurs des six otages français au Sahel "comprennent que c'est le moment de les libérer".
"Ils n'ont rien à espérer en les gardant" et "en plus ce sont les Africains qui vont intervenir" au Mali, "ce n'est pas la France", a-t-il ajouté. "Nous engageons tout ce qu'il est possible de faire, mais nous n'allons pas mettre en cause la politique de la France et donc sa sécurité parce que nous serions sous la pression", a-t-il ajouté au cours de cette conférence de presse d'environ 2 heures 30 minutes, lors de laquelle il a parlé notamment des questions nationales et économiques.
