Les deux individus, âgés de 21 à 27 ans, désormais désignés comme « groupe djihadistes » s'apprêtaient à commettre un attentat « à très court terme, probablement dans les jours à venir », a déclaré François Molins. « Grâce à un travail dont je veux souligner l'extrême difficulté, les services du renseignement intérieur français ont démantelé la semaine dernière dans le département des Bouches-du-Rhône, un petit groupe d'individus qui (…) était en mesure de commettre à très court terme, probablement dans les jours à venir, un attentat à la bombe sur le territoire français », a précisé le procureur de Paris, lors d'une conférence de presse, diffusée par la chaîne BFM TV.
« Les investigations avant leur interpellation avaient permis de relever des échanges au terme desquels ils s'entraînaient à fabriquer des explosifs sur fond d'une radicalisation jihadiste, d'une glorification de Mohamed Merah et finalement d'une volonté affirmée de passer à l'acte », a-t-il poursuivi. Selon lui, les produits que le groupe projetait d'utiliser auraient pu causer des « dégâts considérables sur un rayon de plusieurs centaines de mètres ».
Les hommes de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avaient arrêté jeudi 7 mars trois jeunes gens âgés d'une vingtaine d'année à Marignane, près de Marseille, et une quatrième personne vendredi à Saint-Cyr-sur-Mer, dans le département voisin du Var.
Tous, à l'exception du père de l'un d'entre eux remis en liberté, sont mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Les services de renseignements et la police française sont particulièrement mobilisés sur le front de la lutte antiterroriste dans le contexte actuel marqué par l'intervention au Mali et par les commémorations en hommage aux victimes du tueur au scooter, Mohamed Merrah
