Selon les premières informations disponibles, l'homme n'a fait que heurter "légèrement les grilles à faible vitesse", avant d'être interpellé par les forces de l'ordre.
L'auteur du délit a choisi de s'attaquer au portail du Coq, qui n'est pas l'entrée principale de l'Elysée, mais celle donnant sur les jardins du palais présidentiel. Cet incident n'a entraîné aucun dommage matériel notable, mais a suscité la mise en place d'un périmètre de sécurité autour des lieux visés. Agé de 67 ans et de nationalité italienne, l'interpellé a été mis en garde à vue pour notamment "dégradation d'un bien d'utilité publique" et "mise en danger de la vie d'autrui".
Selon la préfecture de police de Paris, l'individu cherchait par son action à attirer "l'attention sur les difficultés financières du théâtre qu'il dirige", à savoir la Comédie italienne, établissement culturel situé dans le 14e arrondissement de Paris. Il avait déjà été interpellé la veille, mercredi, non loin de l'Elysée, pour avoir mis le feu à un mannequin Arlequin dans la rue avant de jeter des tracts dénonçant le manque de subventions dont pâtirait son établissement. Il avait ensuite été remis en liberté.
La préfecture de police de la capitale française s'est félicitée du parfait fonctionnement, lors des deux incidents précités, des "dispositifs de sécurisation tant humains que physiques autour du Palais de l'Elysée", "jouant leur rôle à titre préventif".
