"L'attractivité de la zone Uemoa a été relevée. L'Union dispose d'un potentiel énergétique, minier et agricole important", a déclaré Christian Adovelande dans son allocution de clôture de ce rendez-vous de deux jours destiné à promouvoir les potentialités de l'espace Uemoa et à aider les pays membres à s'inspirer des réussites des pays asiatiques dont la Chine, la Malaisie, le Singapour et la Thailande.
Le président de la BOAD, institution initiatrice du forum, relève que les Etats membres doivent améliorer l'image de cette zone pour pouvoir y attirer les investissements étrangers et doivent faire de l'amélioration du climat des affaires et la bonne gouvernance des "préoccupations constante".
Les tables-rondes et les ateliers au programme de ce forum ont permis des échanges qui ont aidé à l'esquisse de quelques projets notamment dans les domaines agricole et d'investissement.
Les pays de l'Uemoa entendent dorénavant recourir davantage aux investissements asiatiques surtout dans la production et la transformation dans le secteur agricole.
Cela passera par la création des conditions favorables marquées de la promotion des institutions de garanties pour établir un climat de sécurité pour les financements.
Ces pays sont parvenus à la conclusion que l'Afrique "peut s'inspirer du modèle asiatique tout en tenant compte de ses spécificités" et que les pays africains "doivent avoir une vision claire de leur développement et maîtriser l'agenda de mise en oeuvre".
Mais, l'ensemble des résultats des travaux du forum "devront être examinés avec attention", a indiqué Christian Adovelande, tout en reconnaissant que la mise en oeuvre effective des recommandations pertinentes du forum contribuera au développement de l'espace Uemoa et de l'Afrique.