La Confédération Africaine de Football (CAF) a porté le 08 avril dernier son choix sur le Gabon pour abriter la CAN 2017. Une décision qui n’a pas été du goût des algériens dont le pays était également en lice. C’est d’abord sur les réseaux sociaux que l’institution faitière di football continentale et son président, Issa Hayatou, ont été traité de tous les noms d’oiseaux. Selon certains obseravateurs, l’Algérie qui était pourtant favorite paie ses problèmes d’insécurité et de violences sur les stades. On encore en mémoire le décès d’Ebossé le 23 aout dernier ou encore plus récemment, la blessure à la tête du gardien de la JS Kabylie, touché par une pierre lors d’un match.
Il n’en est rien pour le ministre des sports de l’Algérie, Mohamed Tahmi. Pour lui « tour s’est joué d’avance ». Il estime qu’il n’y a pas eu de transparence dans la désignation du pays organisateur de la CAN 2017. « Certes nous avions eu auparavant des échos que le Gabon allait être choisi comme pays hôte, mais nous avons tenu à rester dans la course, après avoir réagi puis reçu des garanties de la CAF que le scrutin allait se dérouler dans les règles. Finalement ça n’a pas été le cas » a-t-il déclaré.
Le ministre algérien parle donc de dysfonctionnement au sein de la CAF et estime que son pays a été « abusé ».
Comme on peut l’imaginer, du côté des autorités gabonaises, on ne prêtent pas oreille à cette polémique. « Si on nous a choisis, c’est qu’il y avait de bonnes raisons de nous choisir », ce sont là les mots du Premier Ministre gabonais, Daniel Ona Ondo. Pour lui, c’est l’expérience du Gabon qui a fait la différence. Le pays avait déjà en 2012 co-organisé la compétition avec la Guinée Equatoriale.
Boniface AGBE