FIFA- Sepp Blatter confie que son « éviction est un soulagement »

Afriquinfos
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Genève (© Afriquinfos 2017)- Dans une interview donnée à un journal suisse, l’ancien président de la FIFA Sepp Blatter a confié avoir vécu son éviction après le scandale qui a frappé l’institution comme « un soulagement ». Blatter regrette de ne pas avoir quitté son poste plus tôt, lui qui a été à la tête de la plus haute instance du football jusqu’en 2015.

Sepp Blatter, le président déchu de la FIFA, a révélé qu’il regrettait d’être resté si longtemps à la tête du football mondial, qu’il a dirigé entre 1998 et 2015, dans une interview publiée dimanche par le journal suisse SonntagsBlick.

« J’aurais dû m’arrêter plus tôt », a déclaré Blatter, 81 ans, qui a été déchu en 2015 juste après sa réélection pour un cinquième mandat à la tête de la FIFA, ajoutant que son éviction avait « été un soulagement ».

L’ancien homme fort de la FIFA a raconté qu’un rédacteur en chef d’un magazine suisse lui avait affirmé que le mandat de président de la FIFA avait une date limite. « Chez toi, m’avait-il dit, la date est 2014, et je lui ai répondu que quelquefois il est écrit que le produit peut être consommé au-delà de cette date limite s’il est conservé dans un endroit frais », a relaté Sepp Blatter au SonntagsBlick.

Interrogé par ailleurs sur des informations du magazine allemand Der Spiegel selon lesquelles l’actuel président de la FIFA Gianni Infantino a eu peur d’être démis de ses fonctions, Blatter a répondu : « je ne le sais pas, je sais seulement que d’anciens collaborateurs de la FIFA se sont adressés à cause de lui à la Commission d’éthique et que 3 ou 4 semaines plus tard, ils ont été éjectés de la FIFA ».

« Il faut laisser les arbitres faire des erreurs »

Le président déchu de la FIFA s’est par ailleurs montré déçu par l’assistance vidéo à l’arbitrage expérimentée pour la première fois dans un tournoi international A lors de la Coupe des Confédérations. « Le jeu perd en attractivité (…), il faut laisser les arbitres faire des erreurs, ce que fait la FIFA est délicat et dangereux », a-t-il conclu.