FIFA : Musa Bility demande le report du congrès de février 2016…

Afriquinfos Editeur 19 Vues
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Pour Musa Bility, le congrès électif de la FIFA prévu pour le 26 février 2016 est la dernière chose à laquelle doivent penser les acteurs du monde du football. Pour ce candidat déclaré à la présidence de l’instance, le scandale de corruption qui ébranle la FIFA et plus récemment l’inculpation et les procédures ouvertes contre Jérôme Valcke et Sepp Blatter, sont l’occasion ou jamais, de faire «le grand ménage». «Les personnes en charge de la FIFA ne sont plus aptes à être celles qui vont organiser des élections crédibles… Le président et le secrétaire général sont maintenant ciblés par une enquête et on ignore qui d’autre suivra. Nous exigeons de savoir qui est propre et qui ne l’est pas», soutient le Libérien.

 A l’instar d’autres voix qui s’élèvent pour exiger le report de l’élection d’un nouveau président, Musa Bility estime que «la FIFA a perdu son autorité morale pour organiser des choses telles que des réformes ou des élections»et que cette crise est une opportunité qu’il ne faut pas laisser passer : «C’est une crise qui doit changer le football», déclare le président de la Fédération libérienne de football. Pour lui, l’organisation d’un congrès extraordinaire pour confier les réformes de la FIFA à un organisme neutre serait la bienvenue. Une toute autre solution conduirait à un «désastre» : «Organiser une élection à la FIFA maintenant est le meilleur moyen de bâtir un modèle qui mènera à un autre désastre», redoute Musa Bility.

 Pas sûr pourtant que la voix de l’un des deux candidats africains à la présidence de la FIFA, porte. Il semble en effet que malgré la procédure judiciaire qui le met en cause, Sepp Blatter, ne compte pas lâcher les commandes de la FIFA avant sa démission programmée. C’est ce que laisse entendre un communiqué rendu public ce lundi par ses avocats : «Le président Blatter s’est adressé au personnel de la Fifa aujourd’hui, et lui a dit qu’il coopérait avec les autorités et répété qu’il n’avait rien fait d’inapproprié ou d’illégal, et affirmé qu’il allait rester président de la FIFA».

 

Boniface AGBE