La FIFA étend aux 209 fédérations le vote pour l’attribution de la Coupe du Monde

Afriquinfos Editeur
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Le Congrès s'est ouvert jeudi avec une polémique autour de la décision de remettre à 2014 des réformes attendues sur la limite d'âge et la durée des mandats notamment.

L'instance dirigeante internationale du football a décidé que dorénavant le choix d'un pays pour la tenue d'une Coupe du Monde sera sujet à un vote où toutes les fédérations pourront prendre part.

Jusqu'ici, le vote était réservé au comité exécutif, collège composé de 24 membres.

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Cette volonté de démocratisation survient après les critiques soulevées par les Mondiaux attribués à la Russie pour 2018 et au Qatar pour 2022.

Le président en exercice de la FIFA Joseph Blatter avait lui- même admis que le système était imparfait, soulignant notamment l'erreur d'attribuer deux Coupes du monde en même temps.

Il avait alors fait adopter le principe de la démocratisation par le Congrès de Zurich en 2011.

Le Congrès de l'Île Maurice a eu l'honneur de l'inscrire dans les statuts, ce qui a été fait avec 198 votes pour et 2 contre.

"Nous avons surmonté des tempêtes, nous arrivons à bon port", a indiqué le président de la FIFA à l'ouverture des sessions de travail du Congrès vendredi.

"Nous avons traversé des temps difficiles, ce fut un test pour le monde du football et ses dirigeants, et, en tant que votre capitaine, je dis que nous avons surmonté des tempêtes. Nous en sommes sortis plus forts, nous pouvons regarder l'horizon, dans des eaux calmes et transparentes, comme celles de l'Île Maurice, et nous arrivons à bon port", a-t-il affirmé.

La FIFA avait traversé une crise morale en 2011 qui avait notamment débouché sur la radiation à vie de l'ancien patron de la Confédération asiatique Mohamed Bin Hammam après une affaire d'achats de voix dans la présidentielle FIFA.

D'autre part, M. Blatter a affirmé qu'il fallait combattre deux vieux démons du football, le racisme et le trucage de match.

Le No.1 du football mondial a d'abord dénoncé "racisme, haine, ignorance, discrimination, intolérance" et proposé que l'on y réponde par "zéro tolérance".

Le Congrès de la FIFA à l'Île Maurice a adopté une résolution durcissant les sanctions en cas de racisme.

"Pour une récidive ou une infraction grave, la déduction de points, l'exclusion d'une compétition ou la relégation devraient être prononcées", mentionne notamment cette résolution.

S'agissant des matchs truqués, M. Blatter a déclaré que la manipulation est "la plus grande menace pour notre jeu. Car l'essence du jeu c'est l'incertitude du résultat. Nous avons besoin d'aide, des autorités publiques".