Le festival annuel "Ciné droit libre" prévu du 22 au 29 juin pour cette édition, accueille plus de 40 films parlant de la liberté d'expression et des droits de l'homme et permettront de répondre à la question "où va l'Afrique?", le thème de l'événement, selon les organisateurs.
Parmi les films, figurent "Rebelle" du réalisateur N'Guyen, consacré aux enfants soldats en République démocratique du Congo, le "Président", nouveau film du camerounais Jean Pierre Bekolo, " The Ambassador", de Mads Brugger ou encore "Sababu, l'espoir", une oeuvre sur un musicien ivoirien, Tiken Jah Fakoly.
Les productions burkinabé sont représentées par des films comme "Dieu protège les vigiles" de Boubacar Sangaré, "Me Halidou, parcours de lutte " de Inoussa Baguian, "Saré Peul", de Newton Ahmed Barry", "Exil, la voix des sans voix" de Salam Zampaligré, " Guerre des terres" de Aziz Nikiema.
De grands artistes sont attendus parmi lesquels le reggaeman burkinabé Zêdess, ambassadeur de la lutte contre la corruption, Tiken Jah Fakoly, Billy Billy, Soum Bill, l'humoriste Marechal Zongo et Filiken du collectif "Y en a marre".
Les films seront projetés dans les amphithéâtres, cités universitaires, à la prison civile de Ouagadougou ou encore à l'Institut français et à Goethe-institut pour les 25.000 festivaliers annoncés.
Le festival prévoit également des conférences débats, des expositions et un concours dénommé "10 minutes pour convaincre" à l'intention des étudiants.
"Ciné Droit libre a entrepris d'organiser à l'université, à l'endroit des étudiants des débats sur des thématiques d'actualité afin non seulement d'amener les étudiants à accroître leur culture générale, mais aussi à pouvoir vaincre le stress de la foule pour s'exprimer", explique les organisateurs.
La cérémonie officielle d'ouverture du festival est prévue dimanche à l'Institut français Georges Méliès.
Le Festival Ciné Droit Libre a été créé en 2005 par l'Association Semfils, oeuvrant pour la promotion des droits humains à travers l'image.
