La Fédération togolaise, la Fifa et Didier Six

Afriquinfos Editeur
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La FTF a officiellement présenté ses excuses au peuple et au public sportif togolais pour les sanctions essuyées par le football togolais auprès de la Fifa, après la titularisation du joueur Jacques A. Romao, alors qu’il était sous le coup d’une suspension. C’était lors de la 4ème journée de la phase II des qualificatifs du Mondial 2014, zone Afrique. La FTF a fait son mea culpa sur les antennes de Tvt, télévision nationale, sans véritablement convaincre autour des circonstances dans lesquelles cette faute a été commise.

La FTF « a admis que cette titularisation est le fruit d’une erreur collégiale qu’elle ne saurait imputer à une seule personne », a confié Mme Klussey. Cette erreur est imputable « aussi bien à l’administration de la FTF qu’à l’encadrement technique des Eperviers pour n’avoir pas su veiller au grain. Dorénavant, toutes les dispositions seront prises pour que la même bévue ne se commette plus », a assuré Y. Klussey. Avant de minimiser l’impact de la sanction de la Fifa après "l’affaire Romao" : « Nous aurions obtenu un succès décisif contre la Libye que ce retrait de point nous aurait fait davantage mal, car en ce moment, nous aurions été en bonne voie pour arracher notre billet pour le dernier tour de ces éliminatoires ».

Yvette Klussey a par ailleurs abordé la question de l’avenir du coach Didier Six avec les Eperviers, en estimant qu’il règne sur le sujet « un grand flou. Figurez-vous que M. Six nous a adressé un courrier de démission le 13 juin, et le 14 juin, il dirige les Eperviers contre la Libye à Tripoli ». « Des dispositions sont prises pour que l’Etat togolais qui est l’employeur de M. Six ne soit pas obligé à payer d’importants dommages et intérêts, en cas de confirmation du départ de M. Six, comme ce fut le cas déjà dans le bras de fer coach Thissen-Etat du Togo », a détaillé Mme Klussey. Enfin, la Ftf a exhorté le public togolais à plus de civisme et de fair-play durant les matches de la D1 (championnat togolais de l’élite) qui poursuit son petit bonhomme de chemin.

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