Les chinois ne semblent pas entendre les cris de désespoir venant du monde entier, concernant la protection de l’éléphant d’Afrique, espèce très menacée.
Malgré l’interdiction il y a de cela 20 ans du commerce d’ivoire, 104 éléphants sont tués chaque jour en Afrique. Et si ce rythme infernal continue, dans 15 ans, l’Afrique ne comptera plus un seul éléphant.
Depuis l’interdiction officielle du commerce d’ivoire, le braconnage sauvage des éléphants a tout de même significativement diminué dans la majorité des Etats africains de l’aire de répartition, et les prix du marché de l’ivoire se sont mondialement effondrés de 1990 à 1996. Mais c’est à partir de cette date que des discussions inhérentes à des ventes uniques d’ivoire ont de nouveau été mises sur le tapis.
De plus, l’extrême orient, plus précisément la Chine, n’arrive plus à se passer de « l’or blanc ». Son commerce y est en pleine expansion et atteint des niveauxrecord. La Chine a un marché légal de l'ivoire, approvisionné par un stock de 62 tonnes acheté en 2008 avecl'approbation de la communauté internationale. Mais le commerce réel irait bien au-delà.
Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), quelques 25.000 éléphants ont été chassés pour leur ivoire en 2011, et le bilan pour 2012 serait plus élevé.
La majorité du commerce illégal a pour destination la Chine, qui pourrait selon les experts représenter jusqu'à 70% de la demande mondiale.
Les groupes défense de l'environnement louent les efforts de Pékin pour arrêter les contrebandiers mais selon Traffic, l’un de ces groupes, les autorités « doivent suivre toutes les pistes pour s'assurer que les voies d'approvisionnement entre l'Afrique et la Chine sont réellement coupées ».