"Le 22 juillet dernier, à partir de 08h15, des accrochages violents aux armes légères, aux mortiers, aux mitrailleuses lourdes et lance-roquettes ont eu lieu entre les FARDC et le M23 dans la région de Mutaho-Kibati", a indiqué le colonel Basse.
"Des obus de mortier et roquettes sont tombés à l'est des positions onusiennes à Munigi et au sud-ouest de Munigi", a-t-il dit, ajoutant que "la Force de la Monusco assure une coordination étroite des opérations avec les FARDC, afin d'éviter les dégâts collatéraux et l'extension des combats dans les zones habitées".
Madnodje Mounoubai, porte-parole civil de la Monusco, a révélé à la presse que "la mission de l'ONU a reçu des informations selon lesquelles le matériel de deux stations de radios, aurait été pillé".
Par ailleurs, les FARDC ont bombardé mercredi les périphéries du centre d'instruction de Rumangabo occupé les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) au nord de la ville de Goma (est).
"J'ai vu les hélicos de l'armée nationale largué des bombes" dans les périphéries du centre d'instruction de Rumangabo, a indiqué par téléphone à Xinhua un habitant de Rumangabo sous couvert d'anonymat, affirmant avoir vu quelques rebelles du M23 blessés.
Bertrand Bisimwa, président du M23, a fait savoir pour sa part que mercredi vers midi, "les avions de chasse de l'armée gouvernementale ont largué plusieurs bombes sur un quartier périphérique du camp militaire de Rumangabo, causant la mort de 4 enfants, 1 homme adulte, une dizaine de civils blessés ainsi que 5 maisons incendiées".
"Ce bombardement (…) est un signe qui cache mal l'état des lieux sur les fronts militaires de ces derniers jours", indique un communiqué du M23.
Les FARDC et le M23 se sont affrontés depuis le 14 juillet près de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Le M23 occupent quelques villages et localités dans cette province depuis mai 2012.
