Faits saillants et marquants de l’actualité en Afrique le week-end des 29 et 30 juillet 2023

Afriquinfos Editeur
5 Min de Lecture
(FILES) The opponent Ousmane Sonko, mayor of Ziguinchor, speaks during a rally of the Senegalese opposition at the Place de l'Obelisque in Dakar, on June 8, 2022. Senegalese opposition figure Ousmane Sonko was arrested on July 28, 2023, two members of his party told AFP, though no precise reasons were given. "Ousmane Sonko was arrested -- there were gendarmes in front of his house," said Ousseynou Ly, a spokesman for Sonko's Pastef party. Djibril Gueye Ndiaye, Sonko's head of protocol, said the gendarmerie came and "took" Sonko. (Photo by SEYLLOU / AFP)

Dakar (© 2023 Afriquinfos)- L’actualité continentale ce week-end du 29 au 30 juillet 2023, c’est principalement, au Sénégal, au Kenya, en Haïti et en Afrique du sud.

Sénégal: l’opposant Ousmane Sonko entame une grève de la faim

L’opposant sénégalais Ousmane Sonko, qui a été arrêté vendredi et mis en cause pour appel à l’insurrection et autres crimes et délits, a annoncé sur les réseaux sociaux avoir entamé une grève de la faim dimanche.

« Face à tant de haine, de mensonges, d’oppression, de persécution, j’ai décidé de résister. J’observe à compter de ce dimanche une grève de la faim« , a écrit l’opposant politique sur Facebook, avant d’appeler « tous les détenus politiques à en faire de même« . Ousmane Sonko doit être interrogé lundi par un juge, a annoncé à l’AFP l’un de ses avocats.

Niger: Le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno a rencontré le CNSP et le président Bazoum, toujours détenu

Le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno, a rencontré, dimanche à Niamey, les dirigeants du Conseil National de Sauvegarde de la Patrie (CNSP), dont le Général Abdourahamane Tchiani, ainsi que le Président Mohamed Bazoum, toujours détenu par les putschistes depuis mercredi.

Le président tchadien de la transition a par ailleurs publié sur ses réseaux sociaux, plusieurs photos, dont l’une où il est accompagné de Mohamed Bazoum, qui apparaît donc pour la première fois depuis le coup d’Etat.

L’Inde et le Brésil s’opposent à un élargissement rapide du groupe des BRICS

Brasília et New Delhi souhaitent l’accueil de nouveaux pays dotés du « statut d’observateur » ou de « partenaire » avant leur admission en tant que membres à part entière.

L’Inde et le Brésil s’opposent à la tentative de la Chine d’élargir rapidement le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à d’autres économies émergentes, a rapporté Bloomberg jeudi 27 juillet, citant des sources proches du dossier.

Les deux pays ont émis des objections à l’égard d’un élargissement précipité de la coalition de pays émergents lors des réunions préparatoires du Sommet des BRICS, qui doit se tenir du 22 au 24 août à Johannesburg, ont précisé des responsables indiens et asiatiques qui ont préféré garder l’anonymat.

Sénégal : l’opposant Ousmane Sonko à nouveau inculpé

L’opposant sénégalais Ousmane Sonko a été inculpé samedi pour appel à l’insurrection et autres crimes et délits, qui « n’ont rien à voir » avec l’affaire de moeurs pour laquelle il a été condamné en juin et qui a engendré de graves troubles.

L’opposant, dont les péripéties judiciaires scandent la vie politique au Sénégal ces derniers mois, a été arrêté vendredi à Dakar.

Samedi, le procureur a lu la liste des charges retenues contre M. Sonko, notamment sur la base de déclarations qu’il a faites et rassemblements auxquels il a participé depuis 2021.

Haïti salue la proposition du Kenya de prendre la direction d’une force multinationale

Le gouvernement haïtien a accepté la proposition du Kenya qui s’est dit prêt samedi à prendre la tête d’une force multinationale et à déployer des policiers en appui aux forces de l’ordre haïtiennes pour un rétablissement d’un climat sécuritaire en Haïti. Dans la population, l’annonce de Nairobi est accueillie avec prudence.

Le Kenya a annoncé samedi qu’il était prêt à prendre la tête d’une force multinationale en Haïti et à déployer 1.000 policiers dans ce pays des Caraïbes déchiré par les conflits, une fois son offre acceptée.

Le roi du Maroc souhaite un « retour à la normale » avec l’Algérie

Le roi Mohammed VI du Maroc a souhaité samedi soir un « retour à la normale » avec l’Algérie et la réouverture des frontières entre les deux puissances du Maghreb, malgré la rupture des relations diplomatiques, lors du discours traditionnel marquant l’anniversaire de son accession au trône.

« Nous prions le Très-Haut pour un retour à la normale et une réouverture des frontières entre nos deux pays voisins et nos deux peuples frères« , a déclaré le monarque chérifien dans une adresse à la nation radio-télévisée. Les frontières sont fermées depuis 1994 et l’Algérie a rompu ses liens diplomatiques avec le Maroc en août 2021, accusant Rabat d' »actes hostiles« . Une décision « complètement injustifiée« , selon Rabat. Depuis, les deux voisins entretiennent des relations exécrables.

Afriquinfos