Tout le monde s’interroge sur l’avenir de Samuel Eto’o, lui le premier. N’ayant plus que quelques mois à l’Anzhi Makhatchkala, il doit encore trouver son prochain club ; et le mercato ne risque pas de louper ce quadruple ballon d’or africain.
De tous les clubs qui étaient ou auraient pu être intéressés par l’attaquant camerounais, deux seulement sont finalistes : le Chelsea d’une part, l’Inter de Milan d’autre part. Mais les pronostics ne sont pas aussi limpides qu’il y paraît.
Avec l’Anzhi, Eto’o recevait le confortable salaire de 20 millions d’euros par an. Autant dire qu’il lui faudra se resserrer la ceinture, quel que soit son avenir : le club anglais a fait une offre à 8 millions, contre 4,5 millions pour l’équipe italienne.
Le calcul est simple, il est à attendre qu’Eto’o choisisse très naturellement d’intégrer les Blues. Mais cette perspective demeure sous caution que Wayne Rooney, le premier choix de José Mourinho, entraîneur du club, n’accepte pas de quitter le Manchester United in extremis.
Mourinho lui-même a reconnu qu’il y avait de faibles chances que son favori accepte. Il a tout de même lancé l’offre de la dernière chance, avec la promesse alléchante de 35 millions d’euros par an.
Point de pronostic définitif, donc. Même s’il est à prévoir que l’on n’attendra pas longtemps avant d’en avoir le cœur net.