Deux réunions ce sont tenues en amont. Celle tenue au Monterrey en Mexique en 2002 et celle de Doha au Qatar qui s’est tenue en 2008.
D’ici jeudi, la capitale éthiopienne accueillera une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernements. Les plus grands représentants des Nations Unies qui sont en effet, les organisateurs de la rencontre sont également attendus, ainsi que de nombreuses organisations de la société civile. ‘’Lancer un partenariat mondial, renouvelé et renforcé, pour un financement centré sur les êtres humains’’. C’est l’objectif officiel énoncé de cette Conférence internationale sur le financement du développement.
L’objectif visé sera atteint ?
L’organisation a prévenu dès dimanche qu’elle n’avait pas pu finaliser le document du travail. Des désaccords persistent sur certains points. Il s’agit notamment des questions fiscales, précisément celles qui touchent les multinationales, utilisées par certains pour d’obscurs montages, afin de réduire leur taux d’imposition, alors que les besoins sont énormes si l’on veut vraiment éliminer l’extrême pauvreté d’ici 2030.
Des solutions seront discutées en session plénière mais aussi au cours des dizaines d’événements parallèles qui seront organisés par les diverses agences des Nations Unies, les grandes institutions internationales ainsi que les sociétés civiles.
Secteur commercial et financier, ressources publiques nationales, ou encore dette ou viabilité de l’endettement : en débattant de la mobilisation des moyens, les participants devront jeter les bases du futur programme de développement durable qui devra être adopté à New-York en septembre prochain.
I.N.