Les Etats de la CDEAO doivent exploiter toutes leurs potentialités industrielles pour être au rendez-vous de la mondialisation économique (Commissaire de la CEDEAO pour l’industrie et le commerce)

Afriquinfos Editeur
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La rencontre qui a réuni les ministres en charge de l'industrie et des acteur du secteur de la Communauté.

Les textes communautaires existants sont favorables et libérales et peuvent permettre d'enclencher une véritable révolution industrielle. Les ressources ne manquent pas et il faut tout simplement la volonté politique pour booster l'industrie dans la région, a martelé M. Ahmed.

L'industrialisation est certes une entreprise difficile en raison des risques que cela fait courir à l'investissement, notamment les risques monétaires, de concurrence et de ceux liés au marché pour un écoulement facile des produit, estime-t-il. Mais ces enjeux ne doivent pas, selon lui, maintenir l'Afrique de l'Ouest dans un pessimisme permanent quant à son décollage industriel.

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Il a souhaité que de ce forum soient issues des réflexions et des stratégies d'une large information et de sensibilisation des Etats pour les engager à accorder une place prépondérante à l'industrialisation.

Pour le directeur des mines et de l'industrie de la CDEAO, l'industrialisation est un facteur de croissance parce qu'elle induira une plus-value sur les PIB des pays d'espace économique commune. Après avoir relevé que les industries nationales insuffisamment financées se sont jusqu'ici révélées peu rentables, il a émis le voeux que le présent podium répondent aux attentes et aille même au-delà des espérances.

Auparavant, le directeur de l'industrie du Togo, Atitsso Kokou a fait noter que l'Afrique occidentale ne saurait se faire une place dans le concert des grands regroupements économiques de la planète sans son industrialisation.

Le volume des exportations de l'ensemble de la Communauté n'est pour le moment que de 0,4% sur le marché mondial.