Après l’étape d’Atlanta qui s’est achevée fin avril dernier, les promoteurs de «Queens of Africa» mettront le cap sur New York en juin et Chicago en juillet prochain. Des partenariats sont en train d’être noués afin que les poupées noires puissent trouver une chaîne de distribution sur le territoire américain.
Cette tournée qui a pour objectif l’ouverture sur le marché américain est une véritable réussite pour Taofick Okoya qui vise à se rapprocher de sa cible qu’est la communauté noire des Etats-Unis.
Lancée en 2007, «Queens of Africa» a conquis le marché nigérian et fait des émules en Afrique à l’image de la poupée sud-africaine Momppy.
«Je voulais prouver aux petites filles que les poupées noires sont belles, qu’elles leur ressemblent, portent les mêmes habits et qu’elles peuvent s’identifier à ces figurines», explique Taofick Okoya qui a su jouer sur l’identité africaine. Puisque les «Queens of Africa» reflètent la diversité culturelle du Nigeria à travers les couleurs de peau et de cheveux.
9.000 poupées noires sont fabriquées chaque mois dans les ateliers de Taofick Okoya. Cependant, il doit faire face à d’énormes taxes imposées par son pays sur certains produits d’importation. Du coup, l’idée d’aller s’installer en Chine pour y produire les «Barbies noires» serait envisagée par ce créateur ouest-africain.
Pour le moment, il doit gagner le pari d’amener les petites filles africaines-américaines à s’intéresser à ces «Queens of Africa».
Anani GALLEY