Durban (© 2025 Afriquinfos)- Du 11 au 14 mars 2025, des scientifiques africains se sont retrouvés à Durban en Afrique du Sud pour parler de génomique et de sa sous-représentation dans les séquençages de génomes humains réalisés à travers le monde. C’était lors du Sommet de la Human Genome Organisation (HUGO) au cours duquel des experts ont mis en avant l’importance de la diversité génétique africaine.
Les scientifiques africains ont fait l’état des lieux des recherches en génomique sur le continent et le constat n’est pas très reluisant. Bien que l’Afrique représente un réservoir unique de variations génétiques, sa population constitue moins de 2% des séquençages de génomes humains réalisés à travers le monde. Un gap que les experts entendent combler et le Sommet de la Human Genome Organisation (HUGO) qui s’est tenu récemment à Durban, était l’occasion de lancer une révolution.
Selon les scientifiques présents à Durban, cette sous-représentation de l’Afrique dans les études génomiques constitue un frein majeur à la médecine de précision et à l’avancée de la recherche scientifique. La raison ? Le manque de financement et d’infrastructures adéquates. Mais des initiatives commencent à germer sur le continent pour combler le vide de données en favorisant l’implication des chercheurs locaux. On peut citer les projets comme ‘H3Africa‘ qui ont permis de financer des recherches sur le continent et de collecter des données génétiques africaines. Le lancement de projets ambitieux en Afrique du Sud et au Nigeria, visant à séquencer des milliers de génomes, marque un tournant pour la recherche génétique africaine.
Des projets comme ‘H3Africa‘, soutenus par des financements américains et britanniques, ont permis de financer des recherches sur le continent et de collecter des données génétiques africaines. Le lancement de projets ambitieux en Afrique du Sud et au Nigeria, visant à séquencer des milliers de génomes, marque un tournant pour la recherche génétique africaine. Ces projets ont pour objectif de combler le vide de données en favorisant l’implication des chercheurs locaux.
Toujours selon les experts, les avancées sur les génomes en Afrique permettront non seulement de mieux comprendre les maladies génétiques, mais aussi de développer des traitements adaptés à des populations spécifiques. Les recherches sur des maladies telles que la drépanocytose, ou des mutations génétiques permettant de contrôler la progression du VIH, illustrent l’impact potentiel de l’étude génomique africaine sur la santé mondiale.
Boniface T.