Mardi 12 juin, la Tunisie se réveille après une nuit blanche, rythmée par de nombreux actes de vandalisme impliquant des groupes de salafistes et des casseurs qui ont pris pour cible les postes de police et les différents bâtiments administratifs dans les quatre coins du pays.
Au centre de ces affrontements violents, il y a une exposition qui s’est tenue début juin dans la banlieue nord de Tunis et dont les œuvres seraient jugées offensantes pour l'Islam.
Avec l’embrasement des cités populaires mais aussi des banlieues chics, la Tunisie a été très violemment frappée par une vague de violence : outre l’incendie d’un tribunal et les postes de polices attaqués, on compte une centaine de blessés et l’arrestation de 160 personnes.
Le couvre-feu, annoncé mardi peu avant 20h, était en vigueur de 21h à 5h du matin.
L'Etat d'urgence est toujours en vigueur depuis le soulèvement qui a abouti à la chute de Ben Ali le 14 janvier 2011.
Le gouvernement tunisien dénonce ces « actes terroristes ».
