"Nous remettrons les pouvoirs d'ici la fin du mois de juin au président élu lors d'une grande cérémonie à laquelle participera le monde entier", a déclaré Mohamed al-Assar, membre du SCAF.
M. al-Assar a également indiqué que le président nouvellement élu se verra accorder tous les pouvoirs, et que tous les Egyptiens pourront assister au transfert des pouvoirs au vainqueur de la présidentielle, dont le nom sera annoncé jeudi par la Haute commission électorale présidentielle.
Par ailleurs, un autre membre, Mamdouh Shahin, qui a également président la conférence, a affirmé que le nouveau président avait le pouvoir de nommer et de révoquer le cabinet, les adjoints du Premier ministre et le ministre de la Défense.
M. Shahin a souligné que les forces militaires ne seront pas loin de la scène politique mais qu'elles n'interfèreront avec aucune autorité, affirmant que le SCAF a annoncé depuis le début qu'il ne prendrait aucun pouvoir du président.
Il a également commenté la décision de la Cour constitutionnelle suprême de dissoudre le parlement en déclarant: "Les forces militaires n'étaient pas contentes du verdict, mais nous devons le respecter".
Le SCAF a émis dimanche soir une déclaration constitutionnelle supplémentaire pour reprendre les pouvoirs législatifs après la dissolution du parlement il y a plusieurs jours.
Le conseil militaire au pouvoir a pris le pouvoir en février 2011, après le renversement de Hosni Moubarak suite à 18 jours de manifestations de masse.
