Considérant le nombre important de documents entourant le procès, la cour criminelle du Caire, présidée par le juge Mahmoud Kamel, a décidé d'ajourner le procès de M. Moubarak, de ses deux fils, Alaa et Gamal, de l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et de six adjoints de M. Moubarak.
Le juge a ordonné la formation d'une commission tripartite composée d'enquêteurs venant de la police, des forces armées et d'enquêtes médico-légales pour réviser les preuves concrètes du meurtre de manifestants. Le dirigeant militaire adjoint et Premier ministre Hazem Beblawi a placé jeudi M. Moubarak, blanchi pour corruption, en résidence surveillée en raison de l'état d'urgence d'un mois imposé en Egypte depuis le 14 août. M. Moubarak a choisi d'être placé à l'hôpital militaire de Maadi et sa résidence surveillée se terminera quand l'état d'urgence sera levé.