"Nous attendons des autorités égyptiennes que Mohamed Morsi soit traité avec le respect dû aux fonctions qu'il a exercées", a affirmé le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, au lendemain de la destitution par l'armée du président issu du mouvement islamiste des Frères musulmans.
Le haut diplomate français a, en outre, insisté sur l’importance de préparer les prochaines échéances électorales en Egypte "dans le respect de la paix civile, du pluralisme, des libertés individuelles et des acquis de la transition démocratique, afin que le peuple égyptien puisse choisir librement ses dirigeants et son avenir".
"Nous rappelons notre attachement à la poursuite d'une transition politique associant l'ensemble des forces et sensibilités politiques, dans le respect des droits de l'homme et des principes démocratiques, du pluralisme politique et de la liberté d'expression, conformément aux engagements pris", a-t-il également souligné.
"Nous avons pris acte des évolutions intervenues hier dans la situation très dégradée et d'extrême tension de l'Egypte, ainsi que de l'annonce de nouvelles élections après une période de transition", a indiqué M. Lalliot, faisant référence au communiqué publié la veille par son ministre de tutelle, Laurent Fabius.
