Fin mars, une française mère de famille et âgée de 55 ans décède sur une croisière en Egypte. Accompagnée de son mari et de sa fille, ils passent ensemble de bons moments jusqu’au soir ou tout chavire.
Alors qu’ils venaient de terminer un buffet « traditionnel » sur le bateau, ils rentrent dans leur cabine et s’endorment. A 3 heures du matin, en pleine nuit, Marie-Christine Dignac se réveille en sursaut : elle vomit et est prise de forts tremblements et frissons. Souffrant de des crises de spasmophilie, sa famille ne s’inquiète pas trop et lui octroi son traitement habituel. Puisque les choses n’évoluent pas mieux, ils lui donnent finalement une aspirine et la quinquagénaire s’endort.
Au petit matin, c’est l’angoisse : l’état de Mme Dignac s’est empiré. Sa fille demande alors de l’aide à la réception et sollicite un médecin. L’équipage informe qu’aucun médecin n’est à bord, mais qu’ils en ont appelé un. Quelques heures passent, toujours aucun médecin en vue mais un membre de l’organisation du séjour donne des cachets anti-vomitifs pour tenter de la calmer.
1 heure, 5 heures passent…finalement le médecin n’arrivera que 10 heures après, aux alentours de 17 heures. Pendant ce temps-là, les proches de la femme ont essayé de prodiguer les premiers soins et même un massage cardiaque. Une fois le médecin arrivé, il est pris de panique, ne parlant pas anglais : il découvre que les poumons de sa patiente contiennent de l’eau.
Il faudra attendre encore une heure pour qu’elle soit évacuée et transférée à l’hôpital de Louxor. Son mari et sa fille, qui suivaient l’ambulance en taxi ont appris en arrivant à l’hôpital qu’elle n’avait pas survécu pendant le trajet. Ils sont sous le choc. L’attente d’un médecin, la non-assistance à personne en danger est particulièrement retenue dans les causes du décès.
Les résultats de l’autopsie devraient être divulgués prochainement. Il est important de savoir qu’elles sont les causes exactes du décès, est-ce qu’un secours plus rapide aurait permis de la sauver ?
