Cybersécurité en Afrique : Adnane Ben Halima présente la vision de Huawei pour le continent africain

Afriquinfos Editeur
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Centre de Cybersécurité de Huawei, vu de l'intérieur à Dongguan, en Chine.

Casablanca (© 2021 Afriquinfos) – Parallèlement à l’ouverture en Chine du nouveau Centre de cybersécurité de Huawei (le 7ème du genre dans le monde), Adnane Ben Halima, Vice-Président chargé des relations publiques de Huawei Northern Africa, a participé à une conférence de presse panafricaine le 08 juin 2021. Une rencontre au cours de laquelle Adnane Ben Halima a livré la lecture que fait Huawei de l’avenir de la cybersécurité en Afrique, à court et à moyen termes.

La thématique de la cybersécurité occupe de plus en plus une place grandissante dans les débats informatiques en Afrique, au regard de la croissance du numérique dans la modernisation des infrastructures africaines, et surtout dans les transactions économiques de ce continent. Des experts informatiques estiment à 30 millions le nombre des attaques informatiques annuelles que subit le continent berceau de l’Humanité. Des attaques qui interviennent globalement dans un cadre législatif défaillant ou quasi-inexistant dans la plupart des États africains. En la matière, il n’existe que l’Accord de Malabo de 2014 qui sert de principal cadre législatif régissant la cybersécurité africaine.

Huawei, société la plus auditée au monde en matière de cybersécurité, vient de se doter de son 7ème Centre de transparence de cybersécurité globale qui se veut novateur et veille sur la sécurité des plus de 3 milliards de personnes qui transitent par ses réseaux dans le monde. Une expertise originale que Huawei est à même de mettre à la disposition du continent africain, en offrant une palette de garanties au sujet de la cybersécurité en Afrique.

«Huawei travaille en ce moment autour de la mise en place d’un Centre de transparence dédié à l’Afrique avec la contribution de l’écosystème africain», assure Adnane Ben Halima. Pour ce faire, le groupe encourage la «capacity building» en cybersécurité en Afrique pour donner un coup de fouet à la souveraineté numérique via la sauvegarde de données africaines sur le continent africain, surtout des données souveraines.

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Le changement de paradigme autour de la cybersécurité en Afrique qu’appellent de leurs vœux plusieurs spécialistes coïncide avec la tenue de la 1ère édition du CAF (Cyber Africa Forum) à Abidjan, le 7 juin dernier. Un Forum qui s’est tenu dans un contexte de numérisation croissante des échanges et des activités économiques ainsi que le développement et la complexification de la menace cyber en Afrique.

«Il y a un lien étroit entre croissance économique et protection digitale via la cybersécurité en Afrique. La transformation digitale, c’est pour aujourd’hui et maintenant, il faut être à la page, en ayant juste une vision claire, ambitieuse, avec 70% de la population du continent qui est jeune», fait remarquer et encourage Adnane Ben Halima. Ce dernier se félicite ainsi des conclusions du Cyber Africa Forum 2021.

En insistant sur la «forte volonté qui émerge au plus haut sommet des États d’Afrique d’adopter de nouvelles mesures autour des questions de cybersécurité. Une volonté et une vision perceptibles dans un grand nombre de pays».

Ganyra Gadegbeku