Selon un communiqué du palais de l’Elysée en France, «ils montrent une réduction du nombre de décès chez les adultes et adolescents ayant une faible multiplication du virus ». Le communiqué rapporte que la guérison est accélérée. Pour l’Elysée, c’est l’essai clinique le plus large réalisé vis-à-vis du virus Ebola. L’essai clinique a nécessité la collaboration du responsable français de la lutte anti-Ebola, Jean-François Delfraissy et Yves Levy, président de l’Insem. Cette annonce réconfortante augure des traitements disponibles contre la maladie Ebola qui a fait des milliers de victimes en Afrique de l’Ouest.
Guinée-Conakry, Libéria et Sierra Leone sont les pays où la fièvre hémorragique à virus Ebola a fait plus de victimes. On estime le nombre de décès à 88.000 en un (01) an seulement. Après des mois de propagation virulente, on a noté une sensible diminution de l’épidémie. Ce qui a laissé planer un optimisme. Mais il est de courte durée. En tout cas, il est trop tôt d’afficher un quelconque soulagement. On ne doit pas baisser la garde.
C’est la sonnette d’alarme lancée par l’Organisation mondiale de la santé(OMS) qui relève une hausse sensible du nombre de nouveaux cas d’Ebola. Il y a une augmentation des personnes infectées fin janvier dernier dans les trois pays les plus touchés. « Le bilan hebdomadaire indique une hausse dans les trois pays pour la première fois cette année. Il y a eu 124 nouveaux cas rapportés pendant cette semaine », selon l’OMS. Et d’ajouter : « La résistance persistante des communautés, la progression géographique en Guinée et la large propagation en Sierra Leone, ainsi que cette hausse des cas montrent que la lutte (contre Ebola) se heurte encore à de sérieux défis », prévient l’organisation mondiale.
Anani GALLEY