Faire l’amour, pas la guerre ? Pour les Tunisiennes qui pratiquent le djihad du sexe, ce serait plutôt : ‘faire la guerre en faisant l’amour’. Ces jeunes femmes veulent apporter leur soutien aux opposants du pouvoir syrien, en assouvissant les besoins sexuels des combattants islamistes.
Le djihad al-nikah, ‘guerre sainte du sexe’, autorise les rapports sexuels hors mariage avec de nombreux partenaires. Il est reconnu par certains dignitaires comme une forme tout à fait légitime de combattre. Les « combattantes » partent en Syrie, ont des rapports sexuels avec des dizaines, voire des centaines de djihadistes.
Le phénomène a pris une ampleur considérable, amenant le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou à prendre des mesures. Tant de jeunes hommes et femmes partent se battre en Syrie que le ministère a même dû renforcer les contrôles dans les aéroports pour les empêchés de quitter le territoire tunisien.
Des enquêtes ont par ailleurs été lancées pour démanteler les réseaux qui aideraient les jeunes à rejoindre les groupes armés, en se battant ou, pour ces femmes, en couchant avec les djihadistes.
Chacun sa manière de mener une guerre…
