Un premier bilan du naufrage fait état de 9 morts, 9 disparus et 18 rescapés. La plupart de ces candidats à l'immigration clandestine seraient des Ethiopiens.
Selon les volontaires du Croissant Rouge de Djibouti, le boutre était surchargé et dépourvu de tout dispositif de sécurité. Sans oublier les conditions météorologiques défavorables qui ont provoqué le chavirement de l'embarcation de fortune.
La presse djiboutienne a salué les équipes du Croissant Rouge de Djibouti(CRD) à Obock qui se sont immédiatement rendues sur place.
"Aussitôt après la tragédie, elles se sont attelées au regroupement des corps sans vie des migrants, éparpillés sur une distance de plus de 8 kilomètres le long des rives obockoises. Elles ont également enveloppé les cadavres dénudés et déformés par la violence des vagues des victimes dans des sacs mortuaires en attendant l'arrivée des autorités administratives locales", peut- on lire.
Des fosses communes ont été creusées pour y enterrer les morts, selon la même source.
