Ce franco-djiboutien, qui a longtemps été l'une des personnalités les plus proches du régime, est poursuivie aujourd' hui par l'Etat djiboutien pour détournement de fonds.
Djibouti a déjà initié des recours devant les juridictions anglaises (High Court of Justice de Londres) aux fins d'obtenir des réparations dans le cadre de prises de participation illégales réalisées par M. Charles Boreh, notamment dans le cadre des projets de développement des secteurs portuaires et des zones franches de Djibouti dont il était à la tête de son conseil d' administration durant plusieurs années.
La nomination de M. Charles Boreh semble ne pas faire du tout l' unanimité au sein de l'opposition.
"Cette décision est un coup de massue. Même s'il est en disgrâce à présent, M. Charles Boreh demeure l'un des grands symboles de ce régime autocratique dont nous combattons avec toutes nos forces. C'est une triste nouvelle", a confié à Xinhua, Omar Ali, un des leaders du réseau de soutien de l'USN.
Selon l'analyste politique djiboutienne Fatouma-Zahra, proche de l'opposition, la nomination de M. Charles Boreh en qualité d' ambassadeur itinérant pour les relations extérieures traduit la vulnérabilité de l'coalition de l'oppositin qui, à défaut d'une gamme de personnalités influentes, surtout à l'étranger, ouvre ses portes à tous les vents.