Lomé (© 2024 Afriquinfos)- La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) veut poursuivre ses interventions en faveur du développement dans des secteurs prioritaires en Afrique de l’Ouest. A cet effet, depuis plusieurs années, elle a engagé la diversification de ses sources de financement. C’est dans cette optique qu’une rencontre a eu lieu ce 04 juillet 2024 entre le président de la BIDC, Dr George Agyekum Donkor et l’Ambassadeur d’Égypte au Togo, Ahmed Mohamed Eid Moustapha Ahmed.
La BIDC poursuit sa quête de nouveaux partenariats dans un contexte d’incertitude lié au retrait annoncé des trois pays de l’AES de la CEDEAO. La sortie du Burkina Faso, du Mali, et du Niger qui représentent ensemble 23% du total des prêts de la Banque dont un tiers du montant est détenu par des souverains et le reste par le secteur privé, pourrait sérieusement affecter la stabilité du bras financier de l’organisation sous-régionale.
C’est vers l’Égypte que s’est tournée l’institution bancaire, notamment son président, Dr George Agyekum Donkor qui a eu un entretien avec l’Ambassadeur d’Égypte au Togo, Ahmed Mohamed Eid Moustapha Ahmed, au siège de la Banque à Lomé. Le président de la BIDC a présenté à son hôte les activités de sa Banque qui joue un «rôle crucial dans le développement économique de la CEDEAO, aboutissant à des engagements d’environ 4,2 milliards de dollars dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, les infrastructures et l’énergie».
M. Donkor a ensuite présenté au diplomate égyptien l’initiative d’intégrer des membres non-régionaux en tant que partenaires stratégiques. Ce à quoi, ce dernier a manifesté l’intérêt de son pays qui souhaite «renforcer ses liens économiques avec l’Afrique de l’Ouest, tout en appelant à une collaboration plus étroite pour aboutir à des initiatives efficaces».
Dr George Agyekum Donkor et l’Ambassadeur d’Égypte au Togo, Mohamed Eid Moustapha Ahmed se sont engagés à travailler ensemble pour obtenir des résultats mutuellement bénéfiques, en tirant parti à la fois des investissements du secteur privé et de la participation des Etats.
S. B.